dimanche 24 janvier 2010

Dimanche+ : vous reprendrez bien un peu de nanos


Ca chahute en France, pas seulement quand on parle de la burqa ! Le reportage, réalisé par Bénédicte Delfaut, et présenté ce midi sur Canal+ résume l'état de chaos qui règne désormais dans les débats organisés par la Commission nationale du débat public jusqu'au 23 février. A Clermont Ferrand, on entend l'argument imparable d'un jeune homme pointant l'aberration : "Vous vendez déjà des produits dont vous ne savez pas encore s'ils sont inoffensifs (Vous n'avez pas les résultats). Il faut arrêter le délire !" Face aux invectives et blocages des échanges, Jean Bergougnoux, président de la Commission particulière déclare, le 1er décembre à Grenoble, "Je considère que votre obstruction "est un acte d'essence totalitaire qui est d'ailleurs en contradiction avec les inquiétudes que vous pouvez légitimement exprimer". La guerre est ouverte, chacun campant sur son bon droit...
Puis on visite l'unité pilote de production de Nanotubes de carbone d'Arkéma, basée à Lacq, avant de rejoindre la conférence d'Etienne Klein organisée par l'Institut Diderot le 12 janvier dernier. C'est là que nous nous sommes rencontrées, Benedicte et moi pour quelques minutes d'interview... à ne pas manquer !

2 commentaires:

  1. La dynamique politique de ce débat est tout simplement extraordinaire! Les accusations de totalitarisme sont réciproques, et sans doute partiellement fondées de part et d'autre de la nanofrontière...

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  2. Peut être peut-on parler de "dynamique politique"... Seulement tout est fait pour dépolitiser ce processus. En France, nous avons une commission nationale du débat public (CNDP) qui traite de questions techniques. Nous avons aussi les grands Corps qui sont là pour faire peser l'expertise comme levier de la politique. Alors que les pays voisins comme le Danemark ou les Pays Bas ont un Office parlementaire d'évaluation des technologies qui organise et soutient la mise en société des projets technoscientifiques. Chez nous, l'OPECST se garde bien de cette "mise en politique". Il faudrait suggérer une évolution,non?

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